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1er accélérateur des 82 000 entreprises du Var
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La source Beaupré met le Var en bouteilles

Intégrée au groupe français Ogeu, la Société d’exploitation des sources de Signes commercialise l’eau de source Beaupré et l’eau minérale Sainte-Baume. L’entreprise est florissante mais fait aujourd’hui face à de sérieuses difficultés de recrutement.
  • #RECRUTEMENT
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    Jeudi 17 mars 2022

    Sur les hauteurs de Signes surgit de terre une eau de source d’une qualité exceptionnelle, exploitée depuis 1998 de manière industrielle sous la marque eau de source Beaupré. Quant à l’eau minérale Sainte-Baume - clin d’œil à l’environnement naturel grandiose du site - elle est captée par un forage à 120 mètres de profondeur.

     

    70 millions de bouteilles par an, dont 15% à l’export

    L’entreprise basée à Signes fait aujourd’hui partie du groupe Ogeu, leader français des eaux régionales, riche de marques comme Quézac ou Belharra. Elle emploie 17 personnes, réparties entre les chaînes d’embouteillage, les fonctions support, le service qualité et les analyses - avec un technicien de laboratoire à plein temps. Et elle produit 70 millions de bouteilles chaque année, commercialisées à 85% en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, et à 15% pour le marché export : « Nous expédions nos bouteilles dans plusieurs pays africains, ainsi que vers le Japon, Singapour ou encore Dubaï », détaille Mickael Ferreira, le directeur du site.

     

    Pour attirer des candidats, des annonces sur les réseaux sociaux et une banderole déployée à l’entrée de l’usine !

    Mais l’usine a depuis quelque temps de plus en plus de mal à recruter, avec notamment des offres d’emploi de chef d’équipe et de cariste qui ne sont toujours pas pourvues.

    « Nous avons tout essayé, raconte Mickael Ferreira. Faire appel à un cabinet de recrutement, démarcher les agences d’intérim du secteur, nous adresser à Pôle Emploi, publier des annonces sur les réseaux sociaux, et même installer une banderole à l’entrée du site de production ! ». Rien n’y fait, les postes restent désespérément vacants : les candidats reçus en entretien ou pris à l’essai avancent des prétentions salariales trop élevées, ou ne souhaitent pas travailler de nuit ou en 3x8, dans une usine où le captage de l’eau se fait en continu.

    « Aujourd’hui, les salariés accordent beaucoup plus d’importance qu’auparavant à leur confort de vie, au temps de trajet vers leur lieu de travail, etc. Et j’ai vu les rapports s’inverser : désormais, j’ai l’impression que c’est moi le candidat, et que c’est à moi de convaincre le futur salarié de venir travailler chez nous ». D’autant qu’au vu de son parcours, Mickael Ferreira est parfaitement placé pour « vendre » l’entreprise et les opportunités d’évolution : « J’ai commencé comme conducteur machine, et j’ai progressivement gravi les échelons jusqu’à occuper aujourd’hui le poste de directeur de site, explique-t-il. Je suis donc la preuve que ceux qui veulent peuvent progresser et faire une belle carrière, c’est en tout cas ce que j’essaie d’expliquer aux candidats que je reçois ».

    Le turnover, un concept inconnu il y a trois ou quatre ans, fait petit à petit son apparition, obligeant l’équipe dirigeante à s’adapter : « Après les problèmes d’interdiction de transit qui avaient limité le passage de nos camions dans certains secteurs, c’est une nouvelle haie dans notre course d’obstacles », soupire Mickael Ferreira