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1er accélérateur des 82 000 entreprises du Var
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Chez Lanza, des pâtes écoresponsables

À Solliès-Pont, les pâtes Lanza produisent 600 tonnes de pâtes fraîches chaque année. Et l'entreprise s'inscrit dans une démarche environnementale innovante.
  • #ENVIRONNEMENT
  • #PORTRAIT D'ENTREPRISE
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    Vendredi 10 décembre 2021

    A l'origine de l'histoire des pâtes Lanza, on retrouve un Napolitain qui s'était installé à Solliès-Pont après la guerre, parcourant les marchés pour vendre sa production. Sa société sera rachetée en 2013 par Olivier Meloyian et son épouse, et le changement de main va être l'occasion d'engager d'importants investissements, avec un déménagement pour changer de dimension. En quelques années, le volume de production est multiplié par deux, pour atteindre 600 tonnes de pâtes fraîches par an. « Nous avons également fait évoluer notre clientèle, explique Olivier Meloyian. Auparavant, celle-ci était composée à 70 % de grossistes et de collectivités et à 30 % de grandes et moyennes surfaces, et ce rapport s'est inversé aujourd'hui ».

     

    Les pâtes Lanza sont une référence pour les collectivités locales, fournissant la grande majorité des collèges et lycées dans le Var, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône, ainsi que les écoles de 60 communes varoises. L'entreprise propose deux gammes de produits : des pâtes conventionnelles, et des variétés bio. De la chaîne de Solliès-Pont sortent des cannellonis, des raviolis, des demi-lunes, ou encore des tagliatelles, avec une palette de garnitures qui vont de la volaille au mix chèvre-miel. « Pour les farces et les viandes, nous nous approvisionnons en local quand cela est possible, de même que pour les œufs, mais c'est plus complexe pour le blé ». Le catalogue dispose aussi de pâtes sans gluten et vegan (sur commande).

     

    L'entreprise s'est engagée sur une démarche d'excellence environnementale : ainsi, les déchets organiques produits par l'usine sont récupérés pour nourrir des animaux, la commerciale de l'entreprise roule en voiture électrique, et la toiture a été équipée de panneaux photovoltaïques, diminuant la facture électrique de 40 %.

     

    Autre engagement : supprimer entièrement les emballages plastique, en passant à un emballage à base de papier. « C'est un surcoût d'environ 20 %, mais c'est une manière d'anticiper la future interdiction des emballages en plastique. Et c'est avant tout une conviction personnelle ».

     

    www.pateslanza.fr