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1er accélérateur des 82 000 entreprises du Var
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Tourisme : le Var maintient le cap

Avec 32 millions de nuitées enregistrées cette saison, le Var confirme sa place de premier département touristique de France hors Paris, ainsi que son rôle de locomotive régionale.
Vue d'une terrasse de café à Toulon
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Lundi 16 octobre 2023

Le tourisme change, et continue de changer : séjours plus courts, réservations de dernière minute, volonté d'une démarche durable et porteuse de sens, intérêt croissant pour les circuits courts et le "slow tourisme". Mais dans cette évolution permanente, le Var reste un solide leader régional et national. Selon les données récemment publiées par Var Tourisme, l’agence de développement touristique du Var, qui compile les chiffres fournis par l'ensemble des professionnels, le département a une nouvelle fois connu une belle saison estivale.

Malgré un démarrage plus tardif que d'habitude, on a dénombré 32 millions de nuitées - dont 20 millions pour les seuls touristes français. En ce qui concerne les touristes étrangers, la fréquentation augmente légèrement en comparaison de 2022 (+ 1%) mais de manière significative (+ 22%) par rapport à 2019, la dernière année pré-crise sanitaire.

 

30 000 emplois directs

Grâce à ces bons chiffres, le secteur du tourisme est toujours un moteur de l'économie départementale, avec des retombées estimées à 5 milliards d'euros et 30 000 emplois directs. L'enjeu reste d'élargir la fréquentation aux ailes de saison, hors de la période estivale, grâce notamment à un travail de longue haleine sur les filières connexes que peuvent être par exemple la culture ou l'oenotourisme.

Un travail qui commence à porter ses fruits : ainsi, mise en regard avec l'année 2019, la fréquentation des touristes français a augmenté de 10% sur la période de mars à juin, et même de 20% pour la clientèle étrangère.

 

Développer le tourisme historique et de mémoire

Un autre poste de croissance est lié au développement de grands projets historiques et patrimoniaux, à l'image de la volonté de création d’un Géoparc labellisé par l’Unesco sur les plateaux des Maures et de l’Estérel, ou de la concrétisation des Routes de la Liberté, chemin de découverte s'appuyant sur le Débarquement d’août 1944. Un projet qui devrait se faire en partenariat avec des collectivités normandes ainsi que les autorités britanniques et américaines, 2024 étant de plus l'année du 80e anniversaire de l'événement.

 

La croisière se positionne sur le haut de gamme

Porte d'entrée naturelle du territoire, le port de Toulon enregistre une certaine stabilité. Si le premier semestre 2023 a certes été marqué par un léger retrait du nombre de passagers (- 7% par rapport à la même période de 2022), l'activité revient sur les niveaux d'avant la crise sanitaire, avec de belles promesses pour les mois et les années à venir.

 

En ce qui concerne le trafic croisières, le terminal de La Seyne a ainsi renoué avec la tête de ligne en accueillant les escales du MSC Magnifica. L’activité croisière reste relativement stable en nombre d’escales, avec une progression de +26% du taux de remplissage des navires - des chiffres positifs pour les retombées économiques sur le territoire. D'une manière générale, la rade de Toulon maintient sa capacité à capter les compagnies haut de gamme avec notamment la venue en escale inaugurale des paquebots Disney Cruise Line et Seabourn Cruises, deux opérateurs positionnés sur la clientèle luxe.

Enfin, parmi les temps forts de l'été, on peut noter l'escale du MSC World Europa le 7 août : dérouté de Marseille à cause du fort mistral, le navire de 333 mètres embarquant 6000 passagers était venu s’abriter au terminal croisières de La Seyne.

 

La plaisance en plein renouveau

Du côté de la plaisance, le Var a connu un très bel été sur les eaux, avec une clientèle une nouvelle fois très régionale, composée à 80% de plaisanciers locaux, en provenance de la région Sud ou des territoires avoisinants de la façade méditerranéenne (Camargue, Aude, etc). Quant à la clientèle étrangère, elle est principalement originaire des pays du nord de l'Europe (Allemagne, Pays-Bas, Grande Bretagne), et dans une moindre mesure du sud du continent, Italie et Espagne en tête.


A l'image des croisiéristes, les plaisanciers sont pourvoyeurs d'intéressantes retombées économiques pour les territoires, avec une dépense moyenne des plaisanciers français de 150 euros par bateau et par nuit - les séjours moyens durant environ 2 nuits. On estime que 100 places de ports génèrent 10 emplois dans la filière nautique locale.


L'activité soutenue observée cet été s'est traduite par une hausse du chiffre d’affaires des ports de la rade de Toulon avec notamment une hausse de 32% du chiffre d'affaires des escales et de 10% pour les services de grutage à Toulon Darse Nord ou Saint-Louis du Mourillon.
Autre point positif, le haut niveau de la satisfaction des clients, régulièrement mesurée par des enquêtes. L'avis global sur le port d'accueil fait ressortir un taux de satisfaction de 96%, dont 64% de très satisfaits (en hausse de 10 points), avec une mention particulière pour l'accueil et la disponibilité des équipes : 99% de satisfaction, dont 84% de très satisfaits. Une validation du travail engagé depuis plusieurs années par la CCI du Var, gestionnaire des ports, et de la montée en gamme de l'accueil et de la qualité des infrastructures (propreté, sécurité, etc). Dernier chiffre et non des moindres : 95% des plaisanciers accueillis en escale déclarent souhaiter revenir pour un prochain séjour.